Après l’annonce du retrait de David Leisterh, M. Bouchez avait fait savoir la semaine dernière qu’il reprendrait le flambeau et qu’il voulait entamer de véritables négociations gouvernementales, et plus seulement se concentrer sur le budget de l’année prochaine.
Les six partis invités par le président du MR, Georges-Louis Bouchez, à une réunion censée jeter les bases d’une relance de discussions, après la démission du formateur libéral David Leisterh, se sont mis autour de la table lundi sur le coup de 15 h. Ces formations négociaient jusqu’à il y a un peu projet de budget pour l’année prochaine. A entendre très brièvement Georges-Louis Bouchez à son arrivée, la réunion sera consacrée à la «méthode.»
Après l’annonce du retrait de David Leisterh, M. Bouchez avait fait savoir la semaine dernière qu’il reprendrait le flambeau et qu’il voulait entamer de véritables négociations gouvernementales, et plus seulement se concentrer sur le budget de l’année prochaine. Mais cette formule s’est heurtée à l’opposition de plusieurs partis, dont le PS et l’Open VLD.
A l’arrivée des différents protagonistes, lundi, il s’en trouvait peu pour parler de la formation d’un gouvernement. «La priorité c’est la situation financière, et même de cash de la Région, qui est essentielle», a ainsi déclaré le président des Engagés Yvan Verougstraete. «On veut d’abord un accord sur un budget», a embrayé le chef de file du PS, Ahmed Laaouej, soulignant que son parti voulait un «projet mobilisateur assorti d’économies», mais pas à n’importe quel prix. «J’ai cru comprendre que le cadre (budgétaire, NDLR) avait évolué. On est à présent à 1,3 milliard d’économies», a-t-il déploré, faisant allusion à des propos récents du président de l’Open VLD Frédéric De Gucht.
Aux yeux du président des socialistes, il a été convenu de s’entendre sur une trajectoire de réduction de déficit d’un milliard à l’horizon 2029. Au rayon dépenses, il y a jusqu’ici un accord sur 674 des 750 millions d’euros de diminution de dépenses à réaliser. «Certains voudraient imposer aux communes un effort de 100 millions d’euros et une augmentation des taxes. Nous ne le voulons pas», a-t-il averti. Idem, selon lui, pour les réductions de postes d’agents contractuels subventionnés. M. Laaouej se dit «constructif, mais combatif.»