Le député N-VA Mathias Vanden Borre attribue toujours l’échec de la formation bruxelloise au Parti socialiste (PS).
Le texte du « facilitateur » bruxellois Yvan Verougstraete peut servir de base à une discussion, estime le député régional Mathias Vanden Borre (N-VA). Mais il demeure succinct et doit faire l’objet d’un travail important.
Le parlementaire nationaliste juge toutefois que le problème principal demeure le refus du PS de négocier avec la N-VA.
« Le problème fondamental reste l’attitude du PS« , a affirmé M. Vanden Borre. Selon lui, tant qu’il n’y a pas de respect pour la majorité du côté flamand, « nous faisons face à un blocage fondamental ».
Interrogé sur la Première, le président des socialistes francophones, Paul Magnette, a quant à lui réclamé un projet politique qui corresponde au vote des électeurs bruxellois le 9 juin 2024. Il a pointé du doigt « le jeu des alliances que certains voudraient faire en lien avec d’autres niveaux de pouvoir« , c’est-à-dire la reproduction de la coalition fédérale Arizona à l’échelon bruxellois.
« Si on laisse les Bruxellois décider d’un projet pour Bruxelles, on peut très vite avoir une solution« , a-t-il assuré. « Le résultat des élections à Bruxelles est clairement à gauche et (on ne peut) pas faire le copier-coller de la politique d’austérité du fédéral ».
En attendant, sur les réseaux sociaux, les socialistes bruxellois ne paraissaient pas avoir changé d’opinion à l’égard de la N-VA. Le chef de groupe à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Martin Casier et le député fédéral Khalil Aouasti ont vivement dénoncé les déclarations enthousiastes du ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA) à l’égard de l’essayiste néerlandaise Andrea Speyerbach. Celle-ci a annoncé qu’elle entamerait une action en justice contre l’Etat pour les dommages que causerait, selon elle, l’immigration à la société néerlandaise et l’application aux personnes migrantes de textes tels que la Convention européenne des droits de l’homme.
« La politique d’accueil de l’Arizona pousse des familles dans les rues de Bruxelles. Mais pour la N-VA, la priorité c’est nier les droits humains » a lancé M. Casier. « Un ministre qui relaie ce genre de propos n’a rien à faire au gouvernement« , a jugé pour sa part M. Aouasti