Après le Club de Bruges, c’est le bourgmestre Dirk De fauw (CD&V) qui s’oppose à la décision du bourgmestre d’Anderlecht d’interdire les supporters brugeois sur le territoire communal le 18 mai, jour de la rencontre de championnat entre Mauves et Blauw en Zwart.
Le bourgmestre de Bruges, Dirk De fauw (CD&V), s’est opposé mercredi à la décision de son collègue d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS), d’interdire aux supporters brugeois de se rendre le 18 mai prochain dans la commune bruxelloise pour la prochaine rencontre entre les deux clubs de football.
Selon lui, la rencontre de championnat du 18 mai est d’un ordre tout autre que la finale de la Coupe de Belgique de ce dimanche, qui a donné lieu à un déferlement de violences racistes dans plusieurs rues de la capitale. Le risque de nouveaux problèmes serait donc plus faible, à ses yeux.
« Il y a une grande différence entre un match de Coupe avec 22.500 supporters et la rencontre du 18 mai, où seuls un millier à 1.500 supporters sont autorisés », fait-il valoir. « On travaille ici avec un système ‘combi’ où les supporters sont obligés de prendre le bus pour se rendre au stade, puis de le reprendre pour rentrer chez eux. Ils n’ont donc pas d’autre endroit où aller », rappelle le bourgmestre brugeois.
Dirk De fauw a demandé une concertation à son collègue d’Anderlecht. « Je propose que la police d’Anderlecht prenne contact avec notre police pour voir comment tout peut être organisé en toute sécurité. »
Le maïeur brugeois s’interroge sur l’identité des fauteurs de trouble. « Je vois sur les images des personnes habillées en noir, sans tenue de supporter. Nous ne savons donc pas qui sont ces personnes et peut-être même s’agit-il de personnes qui ne sont pas des supporters et qui sont venues pour commettre des actes de violence ».
« Cette situation devrait d’abord faire l’objet d’une enquête approfondie et ce n’est qu’ensuite que des conclusions pourront être tirées, poursuit-il. Le rôle de la police locale devrait aussi être examiné, car c’est elle qui avait la direction. Il convient d’examiner comment ces supporters se sont retrouvés dans une autre commune » (Molenbeek, NDLR).