A Bruxelles, "les dealers ne sont visiblement pas en vacances", s'inquiète le parlementaire N-VA bruxellois Mathias Vanden Borre. © Belga

«Dans certains quartiers, les balles tombent littéralement du ciel»: N-VA et MR veulent des mesures après de nouveaux coups de feu à Bruxelles

Après de nouveaux coups de feu dans la capitale ces derniers jours, le MR et la N-VA tirent la sonnette d’alarme.

Après de nouveaux coups de feu dans la capitale ces derniers jours, le parlementaire N-VA bruxellois Mathias Vanden Borre demande une réunion anticipée de la commission des Affaires intérieures. « Dans certains quartiers, les balles tombent littéralement du ciel, sans aucune réaction politique. Les dealers ne sont visiblement pas en vacances », pointe-t-il lundi dans un communiqué.

Selon les chiffres du « Gun Violence Incident Monitor » de l’institut flamand pour la paix, les coups de feu ont coûté la vie à 13 personnes et en ont blessé 44 autres en 2024 à Bruxelles. Et cette année, le compteur du média Bruzz en est déjà à plus de 50 incidents. « Une situation intenable« , selon le parlementaire régional.

Ce dernier souhaite par ailleurs interroger le ministre-président en exercice Rudi Vervoort (PS) sur les mesures qu’il a déjà prises et qu’il compte encore prendre pour mener à bien la fusion des zones de police, censée être opérationnelle début 2027. Mathias Vanden Borre plaide enfin pour des mesures supplémentaires au niveau régional et communal, car « il est clair que la lutte contre la violence liée à la drogue nécessite davantage d’efforts que ce qui est fait aujourd’hui ».

Dans la nuit de dimanche à lundi, des coups de feu ont à nouveau été tirés à Molenbeek, sans faire de blessé. La veille, des tirs dans le même quartier avaient par contre fait un blessé.

« A ce rythme-là, on pourra remplacer les panneaux Bienvenue à Molenbeek par Bienvenue au Far West« , a de son côté réagi la cheffe de file du MR à Molenbeek, Gloria Garcia Fernandez.

Dans un communiqué, les libéraux demandent une intensification des patrouilles ciblées dans les zones à risque, une extension de la vidéoprotection, le renforcement de la coopération avec la police fédérale et la justice pour démanteler les réseaux armés, l’application d’une politique de tolérance zéro face aux trafics qui alimentent la violence et enfin, des arrêtés d’interdiction de rassemblement dans certaines zones identifiées comme sensibles.

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