Prime Minister Bart De Wever pictured during a plenary session of the Chamber at the federal parliament, in Brussels, Thursday 03 July 2025. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

Plus-values: « Vous ne taxez pas les riches, vous taxez ceux qui essayent de le devenir »

Le Premier ministre Bart De Wever a contesté les critiques de l’opposition concernant la taxe sur les plus-values.

« Prétendre que (la taxe sur les plus-values) ne touche que la classe moyenne est exagéré ». Le Premier ministre Bart De Wever a contesté ainsi la lecture que l’opposition fait de la taxe sur les plus-values.

Cette mesure qui a fait l’objet d’un accord au sein du cabinet restreint (kern) a déjà animé les débats en commission. Le sujet est revenu en ouverture de la séance plénière. L’opposition a réitéré ses griefs. À gauche, on critique une taxe qui ne touchera pas le pourcent le plus riche.

« Vous avez trompé les Belges », a lancé Dieter Vanbesien (Ecolo-Groen). « Votre taxe loupe complètement sa cible », a embrayé Ludivine Dedonder (PS). Quant à Sofie Merckx (PTB), cette taxe n’est « rien d’autre qu’un symbole pour faire passer l’ensemble des mesures anti-sociales de ce gouvernement. »  

À droite, Alexia Bertrand (Open Vld) a de nouveau fait part de sa déception de voir apparaître cette taxe que son parti dit avoir bloqué pendant 25 ans. « Vous ne taxez pas les riches, vous taxez ceux qui essayent de le devenir », a critiqué, au centre, François De Smet (DéFI).

Bart De Wever, qui s’exprimait pour la première fois publiquement sur cet accord, a contesté ces critiques. « Prétendre qu’elle ne touche que la classe moyenne est exagéré », a-t-il jugé, soulignant les différentes exonérations prévues: pour les personnes qui font une plus-value à l’issue de leur carrière, sur l’épargne-pension, sur l’assurance groupe. Le Premier ministre a en outre indiqué que les recettes  – estimées à 250 millions d’euros en 2026 puis à 500 millions en 2030 – serviront notamment à « diminuer les charges sur le travail, surtout pour les salaires bas et moyens. » L’avant-projet de loi devrait être validé demain/vendredi en première lecture par le Conseil des ministres.

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