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Le kern devrait se réunir lundi, mais seulement pour valider l’accord de l’été

Vu les difficultés de l’Arizona à s’accorder sur le budget, le Premier ministre et ses vice-Premiers ministres ne se retrouveront que lundi normalement, et seulement pour valider en deuxième lecture l’accord de l’été portant sur la réforme du marché du travail, les pensions et la taxe sur les plus-values.

L’équipe De Wever ne s’est pas fixé d’échéance précise pour boucler son conclave, indiquait-on dans l’entourage gouvernemental, même si l’on convenait que celui-ci devait être arrêté le plus vite possible.

   Le comité ministériel restreint (kern) de vendredi n’a pas permis aux partenaires de trouver un terrain d’entente, malgré la tenue de bilatérales. Il a été convenu dans la foulée de ne pas se retrouver ce week-end pour poursuivre les discussions en réunion plénière. Selon des sources proches du gouvernement, seuls des groupes de travail techniques sur la taxe sur les plus-values, la réforme de pensions et du marché du travail seront à pied d’œuvre ce week-end dans la perspective de la validation lundi en deuxième lecture de l’accord de l’été.

   Ces discussions étaient jusqu’ici liées au conclave budgétaire, mais vu les difficultés rencontrées, il a été décidé de scinder les débats. En principe, ce n’est qu’après la validation en deuxième lecture de l’accord de l’été que les discussions budgétaires reprendront. L’Arizona cherche quelque 10 milliards d’ici 2030.

Une vue plus claire ?

   Dans l’entourage des ministres, on fait valoir que l’examen plus détaillé de l’accord de l’été offrira une vue plus claire sur l’impact budgétaire des mesures adoptées. Le gouvernement De Wever veut aussi de la sorte envoyer un message aux marchés et aux agences de notation après les doutes exprimés la semaine dernière par Moody’s sur la mise en œuvre effective des réformes annoncées. Enfin, on espère aussi que cette discussion permettra de restaurer la confiance entre les partenaires de majorité.

   Vu les blocages sur le budget, le Premier ministre avait dû reporter sa déclaration de politique générale prévue mardi dernier à la Chambre. En raison des difficultés persistantes, il est probable que celle-ci ne pourra pas non plus avoir lieu mardi prochain.

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