Alors que les négociations du budget fédéral sont dans l’impasse, Georges-Louis Bouchez a réaffirmé samedi dans un message sur le réseau social X sa volonté de ne pas ajouter d’éventuelles nouvelles taxes. « Il faut être clair: le courage de réformer, ce n’est pas taxer. Taxer, c’est la méthode facile suivie en Belgique depuis 50 ans et qui nous a conduit à la faillite », a-t-il écrit.
Le président du MR renvoie à l’accord de gouvernement, « avec des principes clairs de récompense du travail et de ne pas recourir à l’impôt (…) Cet accord est public, connu de tous. Il doit être respecté ».
Georges-Louis Bouchez affirme ainsi que sa « promesse » faite aux électeurs « sera tenue ». « Nous avons déposé une stratégie en 70 mesures pour des finances publiques saines, une croissance retrouvée et des travailleurs récompensés. Une promesse doit être tenue. Elle le sera. »
« On ne peut pas se prétendre le parti du travail et, demain, commencer à toucher à l’index », a encore insisté Georges-Louis Bouchez. « Par contre, qu’il y ait un saut d’index sur les allocations sociales, ce serait logique », a-t-il estimé.
Le « kern » s’est retrouvé vendredi dans la journée pour reprendre ses travaux sur le budget, après une soirée de jeudi où les discussions se sont révélées compliquées. La réunion a duré quelques heures mais n’a pas permis d’avancer. Des entretiens bilatéraux entre le Premier ministre et les vice-Premiers ministres s’en sont suivis.
Vendredi en fin de soirée, l’exécutif se refusait toutefois à parler de crise. Mais le gouvernement ne devrait plus se réunir en comité restreint durant le week-end, avait appris Belga vendredi soir à bonnes sources. Les deux jours qui viennent devraient être consacrés à des groupes de travail.