Bientôt le retour des militaires dans les rues de Bruxelles? © AFP

Des militaires dans les rues de Bruxelles, une réalité d’ici fin 2025? «La situation doit tous nous préoccuper»

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR), a confirmé mercredi à la Chambre son objectif de voir des militaires en rue à Bruxelles d’ici la fin de l’année.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin, a maintenu mercredi sa volonté de voir des militaires dans la rue à Bruxelles d’ici la fin de l’année malgré les difficultés invoquées par son collègue de la Défense, Theo Francken.

« Je tiens à être très clair à ce sujet. Je suis favorable à l’intervention de militaires pour des missions spécifiques sur le territoire national, mais sans leur conférer les mêmes pouvoirs et missions que la police. Cela n’est ni nécessaire ni souhaitable. La situation actuelle en matière de sécurité dans notre capitale doit nous préoccuper tous. Il est clair pour moi que les pouvoirs publics doivent démontrer que nous mettons en œuvre tous les moyens disponibles pour garantir la sécurité des habitants. Il ne s’agit pas ici d’un échec de la police. Nos policiers font leur travail. Et ils le font bien. Mais nous devons changer de cap. Et donc examiner comment nous pouvons renforcer nos dispositifs », a expliqué le ministre à la Chambre en réponse à de nombreuses questions.

Pourtant, le ministre de la Défense n’envisage pour le moment ce déploiement au mieux à partir du mois d’avril et de façon plus réaliste pas avant les vacances d’été. Il souhaite finaliser et faire approuver à la Chambre son projet de « code militaire », qui définirait notamment les missions policières que peuvent accomplir des militaires.

« Comme je l’ai déjà annoncé, ma ferme intention est de voir cette mesure concrétisée avant la fin de l’année« , a souligné M. Quintin.

Des réunions bilatérales ont déjà eu lieu pour établir le cadre juridique, les scénarios de déploiement, etc. Une opération qui serait possible sur la base du protocole de 2003 en attendant le « code » de M. Francken, à entendre le ministre de l’Intérieur qui s’est montré clair: les militaires ne sont pas là pour remplacer de la capacité policière mais fournir un appui « subsidiaire ».

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