Le libéral Denis Ducarme a été placé sous protection policière après avoir reçu de nouvelles menaces de mort sur ses réseaux sociaux. Ceux-ci auraient un lien avec son positionnement sur la question des Frères musulmans.
Un dispositif de vigilance accrue a été mis en place par la police autour du député fédéral MR Denis Ducarme, rapporte, samedi, La Dernière Heure. Son numéro de téléphone est directement relié au centre de crise fédéral et des patrouilles de police effectuent des passages réguliers autour de son domicile à Charleroi.
L’élu ne s’exprime pas son placement sous surveillance, mais indique par contre avoir déposé plainte cette semaine après avoir fait l’objet, une nouvelle fois, de menaces de mort sur ses réseaux. Celles-ci sont à mettre en lien avec ses positionnements publics sur la question des Frères musulmans.
Un rapport français récemment sorti sur cette mouvance a suscité une avalanche de réactions médiatiques et politiques, en France comme en Belgique. Denis Ducarme avait été le premier député fédéral à s’emparer de la question pour exiger la suppression de ce groupe auprès du ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin (MR). Cette semaine, le député va plus loin. Il réclame que les services de renseignement belges produisent un rapport similaire au document français, mais avec un focus sur la Belgique. Le libéral rappelle qu’un tel travail avait déjà été commandé en Belgique en 2022, mais que celui-ci était resté largement ignoré.