L’identité de la journaliste Florence Hainaut avait été usurpée sur les réseaux sociaux © Ingrid Otto

On a retrouvé le vrai harceleur de Florence Hainaut

Le harceleur avait usurpé l’identité de la journaliste Florence Hainaut. Certains avaient accusé la journaliste Myriam Leroy. La vérité peut enfin être établie.

La mauvaise information mobilisait une meute affamée depuis quelques années. Il y avait eu des centaines de tweets, des articles de blog et de journaux, des torrents de malveillance envers Florence Hainaut et Myriam Leroy. Le faux profil @floheynow, sur Twitter, usurpait, pour l’insulter, l’identité de la journaliste Florence Hainaut, qui avait déposé plainte. La police avait relié ce faux profil à l’adresse IP de Myriam Leroy, écrivaine, et coautrice, avec Florence Hainaut, d’un documentaire, #SalePute, sur le harcèlement en ligne. Une fuite fort inopportune avait suffi à lancer la fausse nouvelle, et à vicieusement la répandre: la harceleuse de Florence Hainaut, c’était Myriam Leroy, et les deux dénonciatrices du harcèlement en ligne en étaient de diaboliques instigatrices. C’était faux, évidemment, mais il s’est trouvé une meute de bien-pensants pour faire semblant d’y croire. Sept ans après, le vrai usurpateur et harceleur, L., un enseignant bruxellois très actif sur les réseaux sociaux, misogyne et plutôt de gauche, a été implacablement confondu à l’aide d’un simple numéro de téléphone. Il a misérablement reconnu les faits. Une expertise en écriture, consultée par Le Vif, a confirmé son identité, en même temps qu’une vérité que seuls des bien-pensants pouvaient contester: non, Florence Hainaut et Myriam Leroy n’ont pas inventé le harcèlement dont elles sont victimes.

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