Les FDF ne sont pas prêts à s’associer aux négociations si ces dernières ne se fondent que sur les seules propositions du formateur et président du PS Elio Di Rupo, a rappelé dans le journal De Morgen leur président, Olivier Maingain.
Les partis flamands associés aux négociations réclament un accord rapide sur la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde, pour aborder ensuite le volet socio-économique. Le président de l’Open Vld, Alexander De Croo, avait jugé mardi qu’il n’existait pas à ses yeux de marge de manoeuvre gigantesque sur BHV.
« Si nous considérons les seules propositions du formateur comme base de négociation, nous pouvons tout aussi bien ne pas nous asseoir à la table », a souligné Olivier Maingain. « Nous allons non seulement déposer des amendements sur les propositions actuelles, mais aussi formuler nos propres propositions », a-t-il ajouté.
Et le président des Fédéralistes démocrates francophones (FDF) de revenir sur l’élargissement de la Région bruxelloise. Il dit ne voir aucune raison pour ne pas remettre sur la table cette « exigence soutenue par tous les partis francophones ».
Olivier Maingain ne croit pas que la situation se résume à une alternative entre une scission de l’arrondissement de BHV et de nouvelles élections. « Cette sorte de menace est exagérée, on y a déjà recouru en 2005 et 2007 », commente-t-il. Pour le président des amarantes, la Belgique ne peut en effet se permettre une campagne électorale vu la situation économique internationale.
Le Vif.be, avec Belga