Nicole de Moor
Nicole de Moor © Belga

L’expulsion de deux Iraniens du centre fermé de Steenokkerzeel suspendue

Deux des trois Iraniens enfermés au centre caricole à Steenokkerzeel risquaient d’être expulsés vers l’Iran samedi après-midi. Le cabinet de la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor (CD&V) a finalement suspendu leur expulsion.

L’avocat des deux ressortissants, Me Guillaume Lys, a expliqué à Belga que l’Office des étrangers disait accepter de ne pas les expulser samedi uniquement s’ils acceptaient d’introduire une nouvelle demande d’asile ce jour-même, en centre fermé. L’avocat dénonce un « chantage juridique absurde » et a donc menacé d’introduire la même procédure que celle introduite pour le troisième ressortissant, Ali, qui a permis de suspendre son expulsion vendredi. Le cabinet de la secrétaire d’État a ensuite accepté de suspendre leur expulsion.

   Pour l’instant, la durée de la suspension n’est pas encore connue, l’avocat déplorant un « flou artistique »

   Une audience pour leur remise en liberté est prévue lundi 30 janvier. Une audience qui n’aurait pas vu le jour si les ressortissants avaient introduit une demande d’asile aujourd’hui, précise Me Guillaume Lys. « En termes d’État de droit, je trouve cela abject », fustige l’avocat.

   Me Lys a été prévenu par des membres de la communauté belgo-iranienne qui avaient prévu de rendre visite aux deux ressortissants au centre fermé ce samedi matin. Sans quoi, il n’aurait pas pu intervenir.

   Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFi, a également alerté sur Twitter au sujet de la tentative d’expulsion de ce samedi, tout en appelant la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration de suspendre ces expulsions.

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