Les syndicats ont rencontré le ministre Clarinval dans son bureau de la maison communale de Bièvre.

Les syndicats ont rencontré le ministre de l’Emploi, qui promet une concertation: «Cela signifie que la mobilisation fonctionne»

Différents syndicats attendaient le ministre de l’Emploi et de l’Economie, David Clarinval, dans le cadre de cette journée de grève nationale. Le ministre a demandé aux syndicats de lui remettre leur avis sur les réformes de l’allocation de garantie de revenus.

Des militants issus des différents syndicats s’étaient donné rendez-vous mardi matin devant la maison communale de Bièvre, où leurs représentants ont rencontré le ministre David Clarinval en début de matinée, dans son fief. Une réunion que le ministre de l’Emploi et de l’Économie a qualifiée de « respectueuse » et « constructive ».

Clarinval entrevoit une concertation avec les syndicats sur «certains points de détail»

« Je pense que nous avons pu aborder certaines questions de manière plus approfondie pour ouvrir d’éventuelles discussions sur certains points de détail« , a déclaré David Clarinval. « Nous avons écrit aux partenaires sociaux pour qu’ils nous remettent leur avis sur le texte en première lecture. Il y a certains points sur lesquels nous allons pouvoir discuter en vue de la deuxième lecture au sein du gouvernement. Évidemment, nous ne partageons pas toujours le même avis, mais il y a des choses sur lesquelles on pourra se rencontrer je pense. »

S’ils déplorent toujours les nombreux désaccords qui les opposent au vice-premier ministre, les syndicats évoquent toutefois des avancées potentielles, en matière d’allocations de garantie de revenus (AGR) notamment. « Ces compléments chômage sont surtout une réalité pour les travailleurs et travailleuses qui travaillent à temps partiel pour un tout petit salaire. Dans le texte actuel, cette AGR est limitée à deux ans maximum. Apparemment, le ministre n’est pas hostile à la possibilité d’avoir une nouvelle discussion sur le sujet », souligne Isabelle Meerhaeghe, secrétaire fédérale CSC Namur-Dinant.

« Cela signifie que la mobilisation fonctionne. Mais il reste énormément de chemin« , poursuit Sébastien Carboni, secrétaire régional FGTB Namur.

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