Les pilotes maritimes expriment leur mécontentement face à la réforme des pensions du fédéral.
Une centaine de navires attend samedi matin de pouvoir entrer ou sortir des ports d’Anvers, Zeebrugge ou Gand, selon l’Agence flamande pour les services maritimes et côtiers (MDK) à la suite du mouvement de grogne des pilotes maritimes et fluviaux. L’association professionnelle des pilotes maritimes et fluviaux (BvL, Beroepsvereniging van Loodsen) poursuivra sa grève du zèle, entamée le 5 octobre, jusqu’à la fin du week-end.
Les pilotes expriment leur mécontentement depuis plusieurs mois face à la réforme des pensions du gouvernement fédéral. Ils se sentent particulièrement visés, plus que d’autres métiers de la chaîne nautique et dénoncent notamment le fait que leur deuxième pilier de pension ne soit pas traité de la même façon que celui des travailleurs salariés dans d’autres secteurs. La non-indexation des pensions les plus élevées pourrait en outre les faire passer de 2.400 euros à 1.900 euros, redoutent-ils.
Il y a quelques mois, un accord provisoire semblait avoir été conclu entre les pilotes et le gouvernement fédéral concernant les pensions. Les deux camps n’interprétaient toutefois pas le texte de la même façon. « Tout se passait bien jusqu’à la semaine passée », expliquait la BvL jeudi. « Il est alors apparu que l’accord ne serait pas respecté et qu’on ne trouverait pas de budget pour nos pensions. »