La décision du gouvernement de recruter un expert international spécialisé dans la déradicalisation des détenus tarde à se concrétiser.
Selon l’Inspection des finances, le recrutement ne peut s’effectuer qu’après un appel d’offres public européen. Une procédure qui peut encore durer des mois, rapporte De Standaard mercredi.
A la suite des attentats déjoués à Verviers, le gouvernement a décidé de s’attaquer à la prévention de la radicalisation des détenus. Pour ce faire, Ivan Calabuig-Williams, un expert international en la matière, devait être engagé en tant que consultant.
Mais l’Inspection des finances, en charge du contrôle des recettes et des dépenses publiques, a formulé un avis négatif. Le recrutement ne peut se faire qu’après avoir lancé un appel d’offres européen, précise-t-elle.
Il n’est, en outre, pas encore établi qu’Ivan Calabuig-Williams puisse effectivement être considéré comme un expert.
Cet avis négatif a fait prendre des mois de retard au dossier, ce qui pourrait empêcher la Justice de recourir aux services d’Ivan Calabuig-Williams. Le cabinet du ministre de la Justice cherche une solution.