(Belga) Virton cherche à acquérir un carillon électrique à intégrer dans le clocher de l’église Saint-Laurent située sur la Grand-Place de la cité gaumaise. Une souscription a été lancée à cet effet pour un carillon à plusieurs cloches commandé par un dispositif électronique. Un système assez courant en Wallonie.
Un carillon comporte au moins quatre cloches. Contrairement aux cloches ordinaires, celles des carillons restent immobiles et c’est un marteau à l’extérieur ou un battant à l’intérieur qui vient les frapper. Pour les anciens carillons, un système de tringles ou de cordes est gouverné soit par un clavier à main, piloté par un carillonneur, soit par un tambour fonctionnant automatiquement. La Wallonie et Bruxelles comptent une soixantaine de carillons, dont une vingtaine ne fonctionne qu’à l’aide de carillonneur pour des événements spéciaux. Ces traditions tendent à disparaître du fait de l’électrification des cloches et du remplacement des sonneurs par des programmateurs électroniques. C’est le cas du dispositif prévu à Virton. Ce dernier pourrait interpréter les premières notes de divers chants et cela à certaines heures ou parties d’heure afin de ne pas gêner le voisinage. La fabrique d’église serait le maître d’oeuvre de cette réalisation qui serait confiée à une entreprise spécialisée. Le lancement d’une souscription pour acquérir un carillon est courant car l’engin coûte cher, selon Jean-Christophe Michallek, président de l’Association Campanaire Wallonne (ACW). Le budget de celui de Virton est estimé à 30.000 euros. Saint-Hubert vient d’en acquérir un pour 50.000 euros. Tout dépend du prix du bronze. Et une souscription vient d’être lancée à Dinant. (MUA)