La Sûreté de l’État réorganisera son service externe dès le 1er septembre pour se concentrer comme jamais auparavant sur les menaces des radicalistes et des terroristes.
Le « service externe » de la Sûreté, qui collecte des informations sur le terrain, s’enrichira de deux nouveaux services qui s’occuperont de « radicalisme » et de « terrorisme ». Ce service recrutera 40 agents supplémentaires, indiquent mardi l’Echo et De Tijd.
Conséquence de ce recentrage: les autres menaces telles que les sectes et l’espionnage industriel se retrouveront à l’arrière-plan. Il n’y aura plus d’équipe dédiée à l’espionnage industriel, mais tous les départements devront s’en occuper à leur niveau.
Dans le domaine du contre-espionnage, la Sûreté de l’État a prévu des départements séparés. L’augmentation des cyber-attaques n’a pas non plus été oubliée. Le service d’analyse de la Sûreté de l’État n’est pas concerné par la restructuration.