Nos confrères de Knack révèlent que la N-VA souhaite revendre la moitié des parts de l’Etat dans l’entreprise qu’il détient aujourd’hui à 99%.
Les nationalistes flamands estiment que la société des chemins de fer doit passer d’un « traditionnel monopole déficitaire » à une « entreprise publique rentable dans un environnement concurrentiel », selon Knack. Ils n’incluent pas Infrabel dans leur proposition car, à leurs yeux, le réseau ferroviaire peut être considéré comme une infrastructure critique.
Trop lourde, la SNCB ?
La SNCB a besoin d’une « gestion allégée » et d’une « cadre de direction resserré », plaide la N-VA qui veut aussi reléguer à l’arrière-plan les intérêts syndicaux et politiques.
L’objectif d’une vente d’une partie de la SNCB à une entreprise privée n’est pas de combler le déficit budgétaire ou de financer un Fonds Défense, un sujet sur lequel les partenaires de l’Arizona planchent avec difficulté pour l’instant, a affirmé la députée Dorien Cuylaerts. « Il s’agit du bon fonctionnement de l’entreprise ».