Depuis quatre ans, la police fédérale dispose d’une unité anti-drones. Elle n’a toutefois pas été mise à contribution lors des premières intrusions mardi dernier.
La police fédérale dispose d’une équipe chargée de détecter et de neutraliser les drones hostiles depuis quatre ans. Pourtant, l’unité n’a pas été sollicitée lorsque l’espace aérien au-dessus de Brussels Airport a été violé mardi dernier, a rapporté lundi Het Nieuwsblad. De Standaard a également indiqué que l’armée avait été déployée discrètement.
L’équipe Counter Unmanned Aerial Systems (C-UAS) de la police fédérale a été créée en 2021. «Nous comptons une trentaine d’agents certifiés. Nous disposons de deux antennes pour détecter les drones hostiles, de quatre brouilleurs pour les bloquer et de trois lanceurs de filets pour les immobiliser», a déclaré une source interne au quotidien Het Nieuwsblad.
D’après plusieurs sources, l’unité anti-drones n’a pas été contactée lorsque l‘aéroport de Bruxelles a dû être fermé mardi. Les autorités n’auraient réalisé que trop tard qu’elles pouvaient déployer l’équipe anti-drones.
«Nous avons dû intervenir ce week-end. Nous avons installé une antenne près de l’aéroport de Zaventem et une autre au centre de Bruxelles. Nous assurons également la sécurité des aéroports d’Ostende, de Charleroi et de Liège du mieux que nous pouvons.»
D’après De Standaard, l’armée a également été mobilisée pour mettre fin aux perturbations.