La Belgique candidate pour une usine d’IA européenne à 80 millions d’euros

La Belgique a déposé une candidature pour une usine d’intelligence artificielle en Belgique, une AI factory (AIF).

La ministre de l’Action et de la modernisation publiques, en charge du numérique, Vanessa Matz a officiellement déposé une candidature pour une usine d’intelligence artificielle (IA) en Belgique, rapportent L’Echo et De Tijd. Ceci dans le cadre du programme InvestAI qui vise à doter l’Union européenne d’infrastructures de pointe en matière d’IA.

La ministre, avec le soutien des Régions, a déposé la candidature belge auprès de la Commission européenne pour implanter une AI factory (AIF) dans notre pays, soit un niveau intermédiaire entre une simple antenne IA et une giga-factory.  

La proposition belge retient deux sites, un de chaque côté de la frontière linguistique, qui travailleront en tandem et seront « interconnectés ». Il s’agit du Green Energy Park de Zellik et un site à Charleroi. On pense en particulier au site de Cenaero qui a déjà son supercalculateur.

La Belgique n’est pas, à ce stade, candidate pour une gigafactoy de type industriel – qui demande des giga-investissements. « L’IA est une transformation aussi majeure que l’a été internet il y a 30 ans. Si nous voulons garder la maîtrise de notre avenir numérique, nous devons monter à bord », insiste Vanessa Matz. « L’institut flamand Imec et le centre de recherche wallon Cenaero collaborent étroitement à l’élaboration technique du projet », insiste-t-on chez la ministre. 

Si le projet est retenu, le coût de l’AIF belge est évalué à 80 millions d’euros, dont la moitié serait subsidiée par l’Europe. Une décision est attendue pour septembre 2025.

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