Le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) a temporairement cessé de traiter les dossiers syriens, après la prise de pouvoir par le régime islamiste du chef rebelle Ahmad al-Chareh en Syrie.
Les demandes d’asile de personnes originaires de Syrie ne seront pas traitées au moins jusqu’à la fin octobre, rapporte mercredi le journal De Morgen.
Depuis le 9 décembre 2024, un jour après la prise de pouvoir par le régime islamiste du chef rebelle Ahmad al-Chareh, le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) a temporairement cessé de traiter les dossiers syriens. Selon le CGRA, il y a un manque d’informations objectives suffisantes sur la situation sécuritaire en Syrie.
La pause dans le traitement des dossiers syriens, qui s’appliquant tant aux nouveaux dossiers qu’aux dossiers en cours, a été dans un premier temps prolongée jusqu’en avril puis jusqu’à la fin du mois de juillet. Le 30 juillet, le CGRA a donc décidé de la prolonger une nouvelle fois, jusqu’à la fin octobre.
«Les conditions de sécurité en Syrie restent précaires et il n’y a pas suffisamment d’informations pour reprendre le traitement des dossiers à l’heure actuelle. Seuls sont maintenus les entretiens personnels des demandeurs bénéficiant d’un statut de protection dans un autre Etat membre de l’Union européenne et seules sont prises les décisions qui concernent ces personnes. Les autres décisions restent suspendues», indique le CGRA sur son site internet.