Deux violeurs en série, notamment actifs dans le Bois de la Cambre à Bruxelles, ont été arrêtés, a annoncé le parquet mardi matin.
Deux violeurs en série ont été arrêtés à Bruxelles, a indiqué mardi matin le procureur du Roi du parquet de Bruxelles, Julien Moinil, lors d’une conférence de presse. Les deux hommes ont été identifiés grâce à des analyses ADN réalisées dans le cadre d’enquêtes distinctes.
Entre le 26 juillet 2024 et le 18 avril 2025, plusieurs faits de viols et d’atteintes à l’intégrité sexuelle se sont produits dans le Bois de la Cambre à Bruxelles. Le ministère public a ouvert plusieurs dossiers. Au total, 13 plaintes pour des faits d’agressions sexuelles ont été déposées auprès de la police.
Le premier suspect, âgé de 32 ans, a été interpellé début juillet. Selon le procureur, il est poursuivi pour quatre affaires de viols commis à Bruxelles sur plusieurs victimes. « L’exploitation des prélèvements ADN a permis d’établir son implication directe dans ces faits », précise Julien Moinil.
Le second suspect a été arrêté le 7 août. Lui aussi a été confondu grâce à un profil ADN. Il est poursuivi pour trois viols. Les faits reprochés se sont produits dans des circonstances similaires, également sur le territoire bruxellois. « Dans les deux dossiers, l’identification a été rendue possible grâce à la coopération rapide entre les services de police et les experts en criminalistique », souligne le procureur du Roi.
La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles a pris plusieurs mesures pour prévenir de nouveaux faits : patrouilles régulières durant la nuit, installation de caméras mobiles dans le Bois de la Cambre, ainsi que la mise en place d’un point de signalement dans la boîte de nuit Les Jeux d’Hiver. « Elle a également pu compter sur une bonne collaboration avec les établissements et le public pour mener les actes d’enquête, en exploitant notamment des images de vidéosurveillance et en recueillant des témoignages« , ajoute encore le procureur du Roi. Plusieurs échantillons ADN ont été prélevés et comparés à la base de données nationale, ce qui a permis d’identifier les suspects.
Lors de la conférence de presse organisée ce mardi, Julien Moinil a insisté sur l’importance du recours aux techniques scientifiques dans les enquêtes de ce type : « Ces interpellations démontrent l’efficacité des analyses ADN pour identifier et interpeller des auteurs de crimes sexuels. Elles permettent aussi de protéger d’autres victimes potentielles. »
Les deux suspects ont été placés sous mandat d’arrêt par un juge d’instruction. Ils sont actuellement incarcérés dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.