(Belga) Le parlement flamand débattra mercredi de la problématique des jeunes Belges partis combattre en Syrie, lors d’un débat thématique sur « le recrutement des jeunes ».
La semaine dernière, les bourgmestres d’Anvers, Malines et Vilvorde, des villes particulièrement touchées par le phénomène, s’étaient réunis sur le sujet, sans toutefois pouvoir avancer de mesures concrètes à l’issue de cette rencontre. Ils ont convenu de travailler sur la détection du radicalisme via l’enseignement, la police et le travail de quartier. Le bourgmestre de Bruxelles, Freddy Thielemans, avait pour sa part rencontré cinq à sept des familles bruxelloises concernées et un imam progressiste de la ville de Bruxelles, mais il avait estimé son pouvoir d’intervention limité. Au fédéral, une task force sur le sujet est en place depuis trois semaines. Le comité ministériel restreint doit débattre mercredi d’éventuelles mesures pour décourager les jeunes de partir. En Flandre, la communauté musulmane, par la voix de l’imam gantois Brahim Laytouss, a réclamé dans De Morgen une concertation avec le ministre-président flamand Kris Peeters. Pour que les mosquées ne soient pas que des lieux religieux mais des « espaces de rencontre sociaux-culturels », l’imam a réclamé plus de moyens et d’implication des pouvoirs publics. Le débat de mercredi au parlement flamand a été demandé par le leader du Vlaams Belang Filip Dewinter, qui souhaite entendre le ministre en charge du parcours d’intégration Geert Bourgeois (N-VA). L’Open Vld, lui, souhaite interroger le ministre de l’Enseignement Pascal Smet (sp.a). (Belga)