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Fin non concluante pour le test de circulation autour de la basilique de Koekelberg

Le ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet (sp.a), a proposé ce lundi la fin du test de circulation autour de la basilique de Koekelberg. Instauré le 25 mai dernier et adapté fin août, il a suscité de nombreuses plaintes et n’a pas convaincu.

Le plan de circulation en test autour de la basilique de Koekelberg avait pour but d’augmenter la vitesse commerciale des bus et des trams. Pour cela, le trafic sur les avenues du Panthéon et des Gloires nationales avait été limité à un sens unique avec plusieurs adaptations aux carrefours avec les avenues Emile Bossaert et Jacques Sermon.

Après six mois de test, les résultats ne sont pas à la hauteur. Le plan n’a pas permis d’atteindre ses objectifs et tant les automobilistes que la police locale et les habitants s’en sont plaints.

Le ministre Pascal Smet a donc proposé ce lundi au comité d’accompagnement du projet dont font partie les communes de Ganshoren et de Koekelberg, la Stib, la police et Bruxelles Mobilité, de mettre fin prématurément au test. Ce dernier devait durer jusqu’au mois de février, « mais le ministre estime inutile d’aller plus loin dès lors que les résultats laissent à désirer », a fait savoir son cabinet.

Le comité a tout de même examiné si certains éléments positifs du plan de circulation pourraient être conservés. Le ministre Smet a ainsi proposé de maintenir un sens unique dans le haut de l’avenue du Panthéon, a précisé son porte-parole.

Pour la commune de Koekelberg, la fin du test est un soulagement. « Si je suis satisfait qu’on nous rende un peu de mobilité après l’avoir tant confisquée et après tant de nuisances dans nos quartiers, je demande qui va compenser les pertes subies par nos commerçants du fait de ces choix inappropriés », a toutefois déclaré le bourgmestre de l’entité, Philippe Pivin (MR). « Ce test manquait de bon sens et les habitants l’ont subi, au quotidien, pendant plus de six mois. »

La commune de Koekelberg demande « une étude et des solutions globales » pour la circulation autour de la Basilique et du Parc Elisabeth ainsi que « la mise en place d’un feu intelligent (télécommandé par le tram) à la hauteur de l’avenue de l’Hôpital français pour sécuriser le carrefour et faciliter le passage du tram ». La Région s’oppose à cette dernière solution.

« Nous en prenons acte à ce stade et nous restons extrêmement vigilants sur l’impact que pourra avoir le maintien du sens unique sur le haut de l’avenue du Panthéon », met en garde le député-bourgmestre.

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