(Belga) Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, a dénoncé mardi le « sous-financement » des universités et Hautes écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, soumises depuis 1996 au principe de l' »enveloppe fermée ».
Interrogé par le député Stéphane Hazée (Ecolo) en commission du Parlement, M. Marcourt a déploré que les moyens alloués à l’enseignement supérieur n’aient pas suivi la hausse importante du nombre d’étudiants et l’évolution des technologies survenues ces quinze dernières années. « Chaque année, nous sous-finançons un peu plus notre enseignement… », a-t-il reconnu. Après la récente adoption du décret définissant le nouveau paysage de l’enseignement supérieur, le ministre a lancé un nouveau chantier d’envergure, à savoir la révision de son mode de financement. A cette fin, il a mis sur pied un groupe de réflexion avec les différents acteurs et spécialistes du secteur, mais « il n’y a pas de consensus entre les différents acteurs sur un nouveau modèle de financement », a-t-il admis. Devant les députés, le ministre socialiste a affiché sa volonté d’en finir avec l’enveloppe fermée « qui a des effets pervers négatifs ». « Mais comment fait-on vu la situation budgétaire de la Fédération? « , s’est-il interrogé. Il a ajouté à cette occasion que la question des droits d’inscription serait incluse dans la réflexion. Il s’est à cet égard prononcé pour une harmonisation de ceux-ci. L’élaboration d’un nouveau mode de financement de l’enseignement supérieur sera sans doute l’un des gros dossiers politiques de la prochaine législature communautaire. (Belga)