Les enseignants flamands sont majoritairement opposés à la réforme du calendrier scolaire, un projet porté par la ministre N-VA Zuhal Demir.
Près de neuf enseignants flamands sur dix interrogés se déclarent opposés au projet de réorganisation du calendrier scolaire de la ministre de l’Éducation, Zuhal Demir (N-VA), qui prévoit notamment de rendre obligatoire l’enseignement le premier et le dernier jour d’école afin d’augmenter le temps d’apprentissage.
Lundi, la ministre a annoncé vouloir réduire fortement le nombre de jours sans cours, comme les journées pédagogiques ou les «jours blancs» entre les examens et les vacances. La réforme prévoit également la mise sur pied d’une garde «pédagogiquement utile» et obligatoire lorsque les cours ne peuvent se dérouler.
Selon la ministre, dans l’enseignement secondaire flamand, les élèves bénéficient de 11% de cours en moins que la moyenne de l’OCDE, soit jusqu’à 22 jours de cours perdus par an.
Si Zuhal Demir dispose désormais d’un accord au sein du gouvernement flamand, une enquête menée par Teacher Tapp Vlaanderen auprès de 1.305 enseignants montre que le projet rencontre peu de soutien sur le terrain.
Pas moins de 86% des enseignants interrogés s’opposent à l’obligation d’enseigner le premier et le dernier jour d’école. Un pourcentage similaire (85%) rejette la suppression (dans le secondaire) ou la réduction (dans le primaire) des journées pédagogiques. Enfin, seuls 10% des sondés sont favorables à la suppression des jours de congé supplémentaires, que les écoles peuvent utiliser, par exemple, pour créer un pont entre un jour férié et un week-end.