Les Etats membres de l’Otan ont accepté de consacrer 5% de leur PIB à la défense, d’ici 2035. La veille, le gouvernement belge s’est accordé sur un maintien à 2% jusqu’en 2033, puis sur une augmentation à 2,5% en 2034. D’importants efforts resteront donc à faire pour atteindre les objectifs de l’Otan
Les États membres de l’Otan s’engagent à consacrer 5% de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses de défense d’ici 2035, ressort-il de la déclaration finale publiée à l’issue d’une réunion, ce mercredi.
La proposition du secrétaire général de l’Alliance Mark Rutte de scinder ces 5% en deux piliers a été retenue. Concrètement, les 32 États membres s’engagent à consacrer 3,5% de leur PIB en dépenses de défense pures et 1,5% pour leurs infrastructures critiques et la protection de leurs réseaux de communication notamment.
Victoire diplomatique pour plusieurs pays, dont la Belgique, les dépenses consacrées au soutien militaire et industriel à l’Ukraine pourront être comptabilisées comme contribution aux 5%.
Une évaluation intermédiaire est prévue pour tous les pays en 2029.
Mardi, un accord a été conclu sur une vision stratégique pour la Défense belge reposant sur 2% du PIB consacré à la défense jusqu’en 2033, et 2,5% en 2034. Pour souscrire pleinement à l’engagement pris à La Haye, une augmentation d’investissement importante sera donc nécessaire entre 2034 et 2035.