L’espace aérien belge n’est pas suffisant, c’est pourquoi la Belgique cherche un autre pays pour permettre aux pilotes de F-35 de s’entraîner. Un soulagement pour les riverains des bases aériennes.
La Belgique mène des discussions avec d’autres pays pour permettre aux pilotes des F-35 de s’entraîner, a expliqué, mercredi, le ministre de la Défense, Theo Francken, en commission de la Chambre. Il est question de l’Italie, où devraient être produits les nouveaux F-35 que la Belgique va commander, des Pays-Bas, de la Norvège, mais aussi de l’espace au-dessus de la mer du Nord.
«L’espace aérien belge ne suffira pas pour absorber les missions de formation», a reconnu le ministre. Le problème n’est pas lié aux F-35 qui demandent un espace plus grand, il se pose déjà pour les F-16 actuels.
Ces entraînements à l’étranger, ainsi que l’utilisation accrue de simulateurs de vol, pourraient soulager au moins en partie les riverains des bases aériennes, car ces nouveaux chasseurs-bombardiers sont plus bruyants que leurs prédécesseurs. Stéphane Lassaux (Les Engagés), député-bourgmestre de Florennes, où se trouvent les premiers F-35, s’en est inquiété auprès du ministre. «Soyons vigilants pour garder la bonne ambiance que l’on a avec les Florennois», a-t-il souligné.
La semaine passée, les premiers avions sont arrivés en Belgique. Quatre étaient attendus, mais ils étaient finalement trois à atterrir. Le dernier appareil n’a pas décollé des Açores où il s’était arrêté. Un problème technique est à l’origine du couac. Le ministre n’en a pas livré les détails, comme c’est le cas pour les autres systèmes d’armement. «Il s’agit d’un problème isolé sur un avion flambant neuf», a-t-il expliqué. Et ce problème n’a pas été détecté durant les tests.