
Au moins 250 réfugiés reconnus coupables de crimes graves vivent sur le sol belge
La ministre fédérale de l’Asile et de la Migration travaille à la mise en place d’une cellule qui permettra de retirer plus facilement le statut de protection aux personnes qui commettent des infractions pénales graves telles que le meurtre ou le viol. Ils seraient actuellement plus de 250 à résider en Belgique.
Au moins 250 réfugiés reconnus coupables de crimes graves tels que de meurtres, de viols ou d’actes terroristes résident actuellement en Belgique. Leur retour vers leur pays d’origine s’avère plus compliqué qu’anticipé. La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), met actuellement en place une cellule au sein du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides pour y remédier, confirme-t-elle dans De Standaard, mardi.
Avant qu’un réfugié puisse être renvoyé dans son pays en raison d’un crime grave qu’il a commis, le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) doit révoquer son statut de protection. Ce n’est qu’alors que l’Office des étrangers peut délivrer un ordre de quitter le territoire. Mais dans les faits, cela est rarement le cas: 250 dossiers attendent toujours une décision du commissariat général.
La nouvelle cellule au sein de cet organe est vouée à remédier à cette situation. Elle devrait être opérationnelle avant la fin de l’année et devrait « retirer plus rapidement les statuts de protection des personnes qui commettent des infractions pénales graves« , selon Mme Van Bossuyt.
En 2024, la Belgique a accordé le statut de réfugié à 15.620 personnes, selon les chiffres du CGRA.