(Belga) La Société wallonne du Logement (SWL), condamnée le 7 avril dernier par le tribunal du travail de Charleroi pour le licenciement abusif de l’ex-directrice de ses services généraux et de sa communication Catherine Delid, ne s’est pas prononcée sur l’opportunité d’interjeter appel de cette décision, lundi à l’occasion d’un conseil d’administration.
Vendredi en plénière du parlement wallon, le ministre du Logement Jean-Marc Nollet avait renvoyé le député Hervé Jamar (MR) à cette réunion du conseil d’administration pour connaître cette décision, arguant que le gouvernement wallon n’était pas à la cause, mais bien la SWL seule. Mais le CA de la SWL s’est gardé de se prononcer, le point n’ayant d’ailleurs pas été inscrit à l’ordre du jour, a-t-on appris auprès de la « Wallonne du logement ». « La SWL n’est pas pressée de répondre », a-t-on commenté lundi, alors que le délai de recours d’un mois continue de s’épuiser. La SWL avait été condamnée à verser plus de 170.000 euros d’indemnités à son ex-directrice, licenciée le 2 décembre 2011 sur des soupçons de fraudes. Le tribunal du travail, balayant ces soupçons, avait pointé du doigt des manquements dans le fonctionnement général de la SWL elle-même et relevé des éléments de conflit personnel avec le directeur général Alain Rosenoer, qui avait déjà porté plainte sans succès au pénal contre Mme Delid. (Belga)