(Belga) Le Sénat vote jeudi le budget dans le cadre duquel il est censé fonctionner en 2014, une année très particulière en raison des élections mais surtout eu égard à la réforme de la Haute assemblée, appelée à devenir une institution non permanente composée d’élus indirects.
Parmi les arguments entendus, surtout au nord du pays, en faveur de la quasi-suppression du Sénat, les considérations budgétaires ont été régulièrement évoquées. Or, l’impact budgétaire de la réforme ne sautera pas directement aux yeux en 2014, considérée comme « de transition » puisque le nouveau Sénat n’émergera que durant le deuxième semestre de l’année. Au-delà de la baisse régulière et marquée de la dotation ces dernières années, certainement en comparaison avec l’inflation (-10%), cet impact budgétaire est surtout provoqué dans l’exercice 2014 par la suppression du financement des partis politiques (10 millions d’euros), dorénavant totalement à charge de la Chambre. Il s’éteindra pour moitié à la Haute assemblée, dès le 1er janvier, puis complètement, à partir de juin 2014. (Belga)