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Une technique d’analyse de l’ADN interdite aurait été utilisée pour résoudre les tueries du Brabant

Selon la Libre Belgique et la Dernière Heure de vendredi, l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) aurait obtenu l’autorisation d’effectuer des analyses faisant appel à la technique de l’ADN codant, une technique que la loi belge n’autorise pas, dans le cadre de l’enquête sur les tueries du Brabant.

En Belgique, la loi n’autorise la justice qu’à utiliser les séquences non codantes de l’ADN, rappellent les deux quotidiens. Afin de ne pas porter atteinte à la protection de la vie privée, les analyses ADN sont limitées à l’identification d’une personne et à la détermination de son sexe, soit l’ADN non codant.

L’ADN codant, en revanche, permet de déterminer l’âge d’une personne, sa couleur de cheveux, sa tendance à la calvitie éventuelle, la couleur de ses yeux, son type de peau et même le risque qu’elle a de développer telle ou telle maladie. De quoi accélérer considérablement certaines enquêtes criminelles. La Libre et la DH ne précisent pas comment la loi belge aurait pu être contournée.

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