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La mort d’un grand chercheur souvent suivie de florissantes innovations

Stagiaire Le Vif

La disparition d’un éminent chercheur est parfois la seule solution pour la jeune génération de pouvoir développer ses idées, rapporte Slate.

Les plus grands scientifiques sont parfois bien obstinés. Ils peuvent railler des idées qu’ils trouvent inadéquates ou abuser de leur autorité pour les empêcher d’émerger. Ce phénomène n’est pas nouveau. Comme le rappelle le site Vox, Max Planck, prix Nobel de physique, avait déjà décrit ce phénomène au milieu du 20ème siècle. Pour lui, « une nouvelle vérité scientifique ne triomphe jamais en convainquant les opposants et en leur faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses opposants finissent par mourir, et qu’il arrive une nouvelle génération à qui cette vérité est familière« .

Cette théorie est aujourd’hui appelée le principe de Planck, en son honneur. Des chercheurs américains du National Bureau of Economic research ont voulu tester cette théorie. Pour leur expérience, ils ont utilisé le moteur de recherche qui réunit les publications spécialisées en médecine et en biologie, qu’ils ont comparées avec les nécrologies des chercheurs influents. Le résultat n’a pas été difficile à interpréter. Dans tous les domaines, la mort d’un éminent scientifique a été suivie d’une période florissante en innovations. La jeune génération a alors pu profiter de plus d’attention et publier davantage une fois séparée de la doctrine du chercheur décédé.

E.D

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