Le site antique de Nimrod en 2001. © Belga

Irak: le site antique de Nimrod très endommagé après sa reprise

Le Vif

Les forces irakiennes ont repris le site antique de Nimrod qui a été très endommagé par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), a constaté mardi un journaliste de l’AFP.

Des statues gisent à terre, détruites, un palais reconstruit est dévasté et un ziggurat — un édifice à degrés d’environ 50 mètres de haut à degré — a été réduit à une fraction de sa hauteur.

Les forces irakiennes ont annoncé dimanche avoir repris aux jihadistes Nimrod, jadis joyaux archéologique, dans le cadre de l’offensive appuyée par la coalition internationale dirigée par Washington visant à reprendre à l’EI Mossoul, son bastion en Irak.

L’EI s’était emparé de Nimrod et d’autres pans de territoire comme Mossoul lors d’une offensive éclair en 2014, et les forces irakiennes ont depuis repris une bonne part du terrain perdu, en dehors de la grande ville du nord de l’Irak.

La communauté internationale s’était alarmée au printemps 2015 lorsque l’EI avait diffusé des images montrant des jihadistes détruire au bulldozer, à l’explosif ou à la pioche des monuments, des bas-reliefs et des statues de Nimrod.

L’ancienne cité antique assyrienne est l’un des sites archéologiques les plus célèbres d’Irak, pays souvent décrit comme le berceau de la civilisation.

Fondée au XIIIè siècle avant JC, elle est considérée comme la deuxième capitale de l’empire assyrien. Le site, sur les bords du fleuve Tigre, est à une trentaine de km au sud de Mossoul.

Nimrod est l’un des sites historiques, avec Palmyre en Syrie ou Hatra également en Irak, que l’EI a pris pour cible.

Les jihadistes justifient la destruction de tels sites pour des raisons religieuses, affirmant éliminer des « idoles ».

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