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En 80 ans, nos enfants auraient perdu 10 kilomètres d’autonomie

Vincent Genot
Vincent Genot Rédacteur en chef adjoint Newsroom

Selon l’étude d’un médecin britannique reprise par Le Journal de Montréal , nos enfants auraient de moins en moins le droit de se déplacer librement.

C’est en se plongeant dans la généalogie d’une famille de Sheffield, une ville du nord de l’Angleterre, que le médecin britannique William Bird, a pu observer les habitudes de déplacements des enfants de huit ans. Pour montrer la diminution d’autonomie géographique des enfants, il reprend l’histoire de Georges et ses descendants. En 1926, Georges, alors âgé de 8 ans, pouvait marcher dix kilomètres pour aller pêcher. En 1950, Jack, le fils de Georges marchait seul 1,6 kilomètre pour se rendre en forêt. En 1979, Vicky, âgée de 8 ans pouvait se rendre seule jusqu’à la piscine située à un peu moins d’un kilomètre de sa maison. En 2007, le fils de Vicky pouvait seulement marcher jusqu’au bout de la rue, soit moins de 300 mètres.

Interrogé par Le Journal de Montréal, William Bird constate à quel point les enfants d’aujourd’hui ont perdu en autonomie ainsi qu’un précieux contact avec le monde et la nature. « Si les enfants n’ont pas été en contact avec la nature, ils n’ont jamais développé une relation avec l’environnement naturel et ils sont incapables de l’utiliser pour faire face au stress », explique-t-il . La majorité d’entre eux ne se rend même plus à l’école à pied.

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