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Une nouvelle méthode efficace pour traiter les AVC

Stagiaire Le Vif

Lorsqu’un patient est hospitalisé pour un accident vasculaire cérébral (AVC), les médecins procèdent la plupart du temps à une thrombolyse qui consiste à injecter un produit capable de dissoudre rapidement le caillot de sang responsable de l’accident. Aujourd’hui, une nouvelle méthode commence à faire ses preuves : la thrombectomie.

Chaque année, quelque 20 000 Belges sont touchés par un AVC. Dans 9 cas sur 10, il est provoqué par un caillot qui bouche une artère du cerveau, les tissus en aval se retrouvant alors privés d’oxygène. Trois minutes après le déclenchement de l’accident, les neurones commencent à mourir au rythme de 2 millions toutes les minutes.

La thrombectomie mécanique peut alors être efficace dans les 12 heures après de début des symptômes (perte d’équilibre, difficulté de langage, maux de tête, vomissements), explique Le Figaro. Cette nouvelle technique consiste à injecter un micro tube au coeur de l’artère fémorale. Celui-ci est doté d’un microfilet composé de nickel et de titane qui se déploie et agrippe le caillot de sang lorsqu’il se trouve à proximité directe de ce dernier.

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Dernièrement, plusieurs études ont démontré l’efficacité de la thrombectomie. Par exemple, l’étude SWIFT PRIME publiée le 11 juin dans la revue New England Journal of Medicine a révélé qu’une telle méthode, associée à la thrombolyse permet à 60 %, soit deux fois plus de patients, de retrouver une autonomie complète dans les trois mois suivants l’opération. Alors que l’injection d’un produit pour dissoudre le caillot de sang n’a que 35 % de taux de récupération complète des patients.

Pourtant, bien que la méthode du microfilet soit de plus en plus utilisée ces dernières années, elle nécessite un savoir-faire particulier. De plus, il existerait encore trop peu de centres hospitaliers où la méthode est utilisée.

L.V.

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