Un accident sur 6 est dû à un mauvais sommeil

L’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) initie une campagne de sensibilisation ce 19 mars, à l’occasion de la journée internationale du sommeil, à propos des risques de la fatigue au volant. Près d’un Wallon sur trois déclare présenter des troubles du sommeil, indique-t-elle. Et ce phénomène a des conséquences souvent sous-estimées par les usagers de la route, proches d’une surconsommation d’alcool.

Un conducteur ayant dormi en moyenne moins de 5h par nuit pendant plusieurs jours consécutifs risque 6 fois plus d’avoir un accident qu’un conducteur qui a dormi 8h en moyenne.

Pour le motard, le risque est bien plus élevé encore, prévient l’AWSR, puisque, sous le coup de la fatigue, il a 14 fois plus de risque de chute.

Selon les statistiques, on estime que, sur les routes, au moins 1 accident corporel sur 6 est dû à la somnolence, et plus encore sur les autoroutes où les trajets sont moins variés.

Ces dix dernières années, le pourcentage de Wallons disant souffrir de fatigue chronique a augmenté de 80%, passant de 4,8 à 8,7%, souligne encore l’Agence. Et cela a empiré en 2020 et l’éclatement de la crise sanitaire car on constate trois fois plus de cas d’insomnie dans la population.

L’AWSR donne aussi quelques conseils pratiques à adopter pour limiter les risques d’endormissement au volant, soit manger léger et sans alcool avant de prendre le volant, maintenir une bonne température dans l’habitacle (ni trop chaud ni trop froid), et faire une sieste d’au moins 30 minutes.

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