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Quel sport pratiquer après 50 ans ?

Les bienfaits d’une activité physique sur le cerveau ont déjà fait l’objet d’articles dans cette revue. Bodytalk prône en effet de bouger… Mais que faire après 50 ans pour conserver un cerveau jeune ?

De nombreuses études l’affirment et vont dans le même sens : pour rester en forme tant physiquement qu’intellectuellement, il faut manger sainement, éviter le tabac et bouger. Mais pour ce qui est de l’activité physique, laquelle faut-il pratiquer après 50 ans pour préserver au mieux ses fonctions cognitives ? Une équipe canadienne a examiné les conclusions de 36 études portant sur la question. Le but était de déterminer quelles activités étaient les plus favorables, ainsi que la durée idéale.

Vive le tai-chi

Si vous pratiquez un sport, n’arrêtez pas ! Il est d’office bon pour votre cerveau. Mais si vous n’en pratiquez pas et êtes quelque peu allergique à l’idée de transpirer dans une salle ou sur un terrain, rassurez-vous…

Car les auteurs de l’étude ont comparé l’amélioration cognitive moyenne en fonction des différents types de sports ou d’activités. Et le grand gagnant est… le tai-chi ! Cette méditation accompagnée de mouvements amples et lents, en respirant profondément, est la pratique qui a donné les meilleurs résultats. À ne pas confondre avec le yoga dont le résultat était léger sur les fonctions cérébrales, au point que l’on pourrait l’attribuer au hasard…

u0022Le tai-chi est la discipline qui donnerait les meilleurs résultats sur la cognition.u0022

Si vous préférez les entraînements à la résistance (comme les entraînements musculaires pratiqués en salle de fitness, par exemple), pas de souci : ils sont tout aussi favorables que le tai-chi en termes de mémoire de travail. Les fonctions exécutives sont également améliorées dans les deux types d’activités. Sauf que le tai-chi a un effet plus global… L’exercice de type aérobique – comme la natation, la course à pied, le vélo, la marche rapide, la danse… – présente aussi des effets bénéfiques, même s’ils sont moindres que le tai-chi.

À quelle cadence ?

L’étude pointe une durée idéale des séances : 45 à 60 minutes. Ni plus ni moins, sinon l’effet est moindre. Le nombre de séances hebdomadaires montre que déjà à partir de deux, les effets se marquent. Et plus on pratique, mieux ce sera…

Quant à l’intensité de l’activité physique, elle doit être modérée ou intense. Mais si l’on n’aime pas trop suer, les deux ont le même effet ! Donc, il est possible de s’épargner en ne forçant pas trop, mais pas trop peu non plus…

La bonne nouvelle est qu’il est possible d’améliorer ses fonctions cognitives en pratiquant une activité modérée, mais régulière. Le tai-chi n’est pas particulièrement épuisant, en effet… Raison de plus pour s’y mettre ?

Par Carine Maillard

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