Hopital de Liège, le 26 mars 2020

Les soins intensifs ne sont pas prêts pour un afflux supplémentaire en Belgique

Les services de soins intensifs des hôpitaux belges disposent actuellement de suffisamment de lits mais ne sont pas prêts pour un afflux supplémentaire de malades atteints du Covid-19. « Nous ne nous y attendons pas non plus si les mesures continuent à être respectées mais si on rouvre les cafés cet afflux surviendra », affirme mercredi Geert Meyfroidt, président de l’association belge de médecine intensive.

Geert Meyfroidt, chef de service aux soins intensifs de l’UZ Leuven, constate que les malades du Covid-19 entrent aux soins intensifs pour une longue période. « On parle d’une durée de séjour de trois semaines ou plus. Les gens qui y sont maintenant y seront encore dans deux semaines, donc », dit-il. Ce temps de séjour long entraîne un premier pic sous forme de plateau.

Le fait que le nombre de lits en soins intensifs soit encore suffisant s’explique par le fait que la population respecte les mesures de précaution. Actuellement, il y a également moins d’admissions en soins intensifs, ce qui n’empêche pas Geert Meyfroidt de penser qu’il ne serait pas intelligent d’assouplir les mesures maintenant. « Avant de le faire, il faut s’assurer que le système hospitalier soit prêt », selon lui.

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