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Le risque de cancer du foie mesuré par un simple test sanguin

Des chercheurs de l’UZ Gent et du VIB ont développé un test pour mesurer le risque de cancer du foie chez les personnes atteintes d’une cirrhose. Les résultats de ces recherches seront présentés lors du congrès United European Gastroenterology.

« En Europe, environ une personne sur mille est atteinte d’une cirrhose du foie, un dommage grave et irréversible, qui résulte généralement de maladies comme l’hépatite B ou C ou d’alcoolisme chronique », souligne le spécialiste Xavier Verhelst (UZ Gent).

Une cirrhose du foie conduit aussi dans un cas sur trois à un carcinome hépatocellulaire (CHC), une tumeur maligne du foie parmi les trois cancers les plus meurtriers en Europe. « Si la tumeur est découverte et peut être retirée, les chances de survie après cinq ans s’élèvent à 30 à 50%. Les patients à un stade plus avancé ont une espérance de vie en moyenne de trois à vingt mois. Afin de détecter un cancer le plus tôt possible, les patients atteints d’une cirrhose subissent une échographie du foie tous les six mois. »

Les chercheurs ont découvert que le GlycoCirrhoTest (GCT), un test sanguin pour diagnostiquer une cirrhose, est aussi un bio-marqueur pour estimer le risque de CHC. Ce test a été développé en 2004 par les professeurs Nico Callewaert (VIB/UGent) et Hans Van Vlierberghe (UZ Gent/UGent).

Il a été appliqué aux échantillons sanguins de 132 patients porteurs d’une cirrhose, qui ont été suivis médicalement durant quatre ans. « Chez les patients qui ont développé une tumeur du foie durant ces quatre ans, le test a montré des valeurs nettement plus élevées. Ce qui signifie que ce test peut servir à évaluer le risque de développer un tel cancer. »

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