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Le barbecue est toxique, mais pas de la manière dont vous le pensez

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Selon une étude menée en Chine, rapportée par Sciences & Avenir, notre peau absorberait davantage de toxines que les poumons lorsque l’on cuit notre viande sur un barbecue. Explications.

La cuisson au barbecue, si elle est très populaire pendant les beaux jours, est de plus en plus critiquée pour ses effets néfastes sur la santé. Une nouvelle étude vient aujourd’hui ajouter de l’eau au moulin.

Lorsque l’on mange de la viande grillée au barbecue, nous ingérons des substances toxiques cancérigènes qui sont dues à une combustion incomplète des substances organiques. Il s’agit par exemple des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Nous ingérons donc ces substances par leur ingestion, mais aussi en respirant les fumées occasionnées lors de la cuisson.

Aujourd’hui, une étude chinoise montre qu’il existe un autre mode d’absorption de ces substances cancérigènes : la peau. C’est l’équipe du Dr Zeng qui a mis en évidence le passage des HAP à travers la peau. Cette exposition serait sous-estimée, mais aurait davantage d’impact que l’inhalation par les poumons, selon le scientifique.

Lors de son étude, les participants en été répartis en trois groupes : le premier a mangé la viande grillée et a été exposé aux polluants via la respiration et la peau, le deuxième groupe n’a pas mangé la viande, mais a été exposé à la fumée, le troisième groupe a porté un masque et n’a été exposé que par la peau.

Ils ont analysé les urines des participants avant et après exposition. Ils ont alors constaté que les polluants pénétraient également la peau. Les vêtements n’ont donc constitué qu’une barrière partielle contre ces polluants. Le coton protège en effet en partie, mais peuvent devenir eux-mêmes une source de contamination au-delà d’un certain taux de saturation.

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