De plus en plus de jeunes mères optent pour une mastectomie préventive
À l’instar de l’actrice Angelina Jolie, de plus en plus de femmes porteuses d’un gène défectueux susceptible de causer un cancer du sein subissent une amputation du sein. « Elles ne retrouvent leur tranquillité d’esprit qu’une fois délivrées de leurs seins ».
L’information est confirmée par deux chirurgiens plastiques dans les quotidiens De Morgen et Het Laatste Nieuws. « Nous assistons à une nette évolution vers l’amputation préventive et la reconstruction » explique Phillip Blondeel (UZ Gand), délégué de l’association professionnelle de chirurgiens plastiques.
Bombe à retardement
Cette évolution se produit autant auprès des femmes ayant déjà survécu à une tumeur qu’auprès des porteuses du gène du cancer du sein (BRCA) encore épargnées par la maladie. Selon le chirurgien Steven Colpaert (AZ Monica à Anvers), ce sont surtout les jeunes mamans qui insistent pour subir une mastectomie. « Elles veulent voir grandir leurs enfants, mais éprouvent l’impression de porter une bombe à retardement. Elles ne retrouvent leur tranquillité d’esprit qu’une fois délivrées de leurs seins ».
Crainte
« La crainte de la maladie était plus grande que la crainte d’une mastectomie » témoigne une patiente ayant subi une amputation préventive et une reconstruction. Les médecins eux-mêmes estiment de plus en plus que la mastectomie préventive soit la stratégie la plus sensée et la plus sûre.
Belga/CB
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