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Cinq manières de prévenir la démence

Olivia Lepropre
Olivia Lepropre Journaliste au Vif

S’il n’existe pas de traitement curatif contre la démence, la science a démontré à de nombreuses reprises qu’il existait des moyens pour s’en préserver ou, au moins, retarder l’apparition de la maladie. En voici cinq.

1. Un poids de forme et une activité physique régulière

Le diabète et l’obésité font partie des principaux facteurs de risque de démence. Avec l’âge, les risques peuvent même être doublés. Il semblerait également que la démence puisse être liée à un taux de cholestérol et une tension artérielle élevés. Pour réduire au maximum ces facteurs de risque, il est recommandé de surveiller son poids et de prendre soin de sa santé cardiovasculaire.

Une activité physique vigoureuse et régulière aide à préserver ses facultés plus longtemps. Dans certains cas, des exercices légers, comme la marche, peuvent également s’avérer efficaces. Rester actif permet notamment d’améliorer ses fonctions cognitives. Il est également recommandé de faire attention dès le plus jeune âge à éviter certains sports sujets à traumatismes crâniens répétés, comme la boxe ou encore le football. Il y a de plus en plus de preuves que des traumatismes de ce type, même modérés, augmentent le risque de développer certaines formes de démence à long terme.

2. Une stimulation cognitive continue

Les personnes ayant plus d’années d’étude à leur actif sont moins exposées à la démence. Cela permet également de retarder l’arrivée de la maladie. Mais pour les autres, tout n’est pas perdu ! Essayer de nouvelles choses en vieillissant pourrait s’avérer aussi bénéfique. Cela comprend par exemple des nouveaux hobbys, apprendre de nouvelles langues ou compétences, ou toute activité intellectuelle quotidienne (mots croisés, sudoku, jeu de société…).

3. Une vie sociale bien remplie

Des études ont constaté que continuer à avoir des activités sociales avec l’âge (sorties, activités culturelles, bénévolat…) protégeait contre la démence. De plus, les personnes qui maintiennent un réseau social plus important ont tendance à bénéficier de meilleures fonctions cognitives.

4. Un régime alimentaire méditerranéen ?

Les scientifiques n’ont pas encore réussi à établir de manière claire quels groupes d’aliments, vitamines ou autres nutriments influençaient ou non le risque de démence. Mais quelques études se sont penchées plus précisément sur le régime méditerranéen qui, en réduisant l’hypertension artérielle, pourrait être favorable pour retarder les symptômes de démence. Ce régime alimentaire est composé majoritairement de fruits, de légumes, d’huile d’olive, de poissons et de céréales complètent, et comporte notamment de faibles quantités de viande.

5. Un rythme de sommeil régulier et reposant

Les troubles et le manque de sommeil sont associés à un risque accru de déclin cognitif à long terme. Il est indispensable d’adopter un rythme de sommeil régulier et suffisamment reposant pour se préserver au maximum. Les scientifiques n’ont cependant pas encore pu distinguer si certaines dysfonctions liées au sommeil posaient plus de problèmes que d’autres.

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