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Avoir une victime dans son entourage angoisse le Belge autant qu’être infecté

Avoir une victime dans son entourage angoisse autant qu’être infecté soi-même, selon les préoccupations des Belges qui s’avèrent similaires à celles des citoyens de huit autres pays européens, ressort-il d’un sondage.

Le stress d’une contamination grave chez les proches est pratiquement aussi important que la peur d’attraper personnellement le coronavirus (51%, contre 49% en moyenne), selon ce sondage réalisé par l’institut YouGov, cité dans Le Soir, dans huit pays européens (Allemagne, Espagne, Italie, France, Royaume-Uni, Suisse, Pologne et Belgique) ainsi qu’aux États-Unis.

Le classement des inquiétudes des Belges correspond parfaitement à la moyenne des neuf pays sondés par YouGov. On constate toutefois certaines différences selon les Régions. Ainsi, si tous les Belges angoissent à l’idée de perdre un proche, les Wallons (pourtant moins touchés statistiquement) sont 63% à frôler la panique, contre 54% des Flamands et « à peine » 51% des Bruxellois. C’est toujours bien plus que les 27% de Suisses mais étonnamment loin des Italiens (48%), pourtant bien plus concernés.

Au nord du pays, on est clairement plus préoccupé par la question des conséquences économiques: 43% des Flamands stressent sur l’impact de la crise économique déjà en cours. L’émotion à ce sujet est bien moins marquée à Bruxelles (33%) et en Wallonie (38%).

Côté bruxellois, on se démarque surtout par les 26% de répondants s’alarmant de la limitation des voyages à l’étranger.

Le sondage a été commandé par plusieurs membres de la plateforme d’échange entre sept grands quotidiens européens, dont Le Soir LENA, et porte sur 11.000 répondants interrogés entre le 24 et le 30 mars.

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