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Après le burn-out, le bore-out

Stagiaire Le Vif

Le bore-out, ou l’ennui au boulot, toucherait plus d’un travailleur sur quatre.

Alors que le burn-out touche les personnes débordées par le travail, le bore-out toucherait les personnes « activement désengagées, qui s’ennuieraient au travail. Selon certaines études, ce sont près de 28% des travailleurs occidentaux qui en seraient atteints. Alors que le taux de chômage reste très élevé en Belgique, ce problème peut paraitre contradictoire. Il s’agit pourtant d’un syndrome très sérieux.

Il apparait le plus souvent chez les personnes qui n’ont plus de challenge professionnel et qui effectuent des tâches similaires, tous les jours de l’année. Mais aussi les travailleurs « mis au placard » parce que leur employeur n’a pas le courage de les licencier. Il touche également les travailleurs surqualifiés ainsi que ceux qui ne portent pas un intérêt énorme à leur travail. Ils évoluent dans une zone de confort permanente, où leur potentiel est sous-utilisé. On parle alors d’épuisement professionnel.

Les symptômes d’un bore-out sont les mêmes que ceux d’un burn-out: après un certain temps, les personnes n’ont plus envie de voir leurs amis, n’ont plus d’énergie pour quoi que ce soit et souffrent de maux de tête ou de troubles du sommeil. Selon certains spécialistes, le syndrome multiplierait par trois le risque de maladies cardio-vasculaires.

Mais le plus difficile pour ceux qui en sont atteints, c’est d’en parler. Notre société valorise avant tout la suractivité professionnelle et beaucoup pourraient penser que ceux qui s’ennuient au boulot occupent un poste qu’une autre personne , au chômage, convoiterait peut-être. Il est recommandé d’en parler à son employeur, car parfois, il s’agit d’une mauvaise répartition des tâches, les autres travailleurs accaparant tout le travail digne d’intérêt.

L.V.

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