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15 produits utilisés, entre autres, dans des cosmétiques, associés à une ménopause précoce

Des femmes qui présentent des niveaux élevés de substances chimiques contenues dans des plastiques, produits de beauté et d’entretien sont ménopausées deux à quatre ans plus tôt que celles présentant des niveaux plus faibles de ces éléments, selon une étude américaine publiée mercredi.

Ces chercheurs ont examiné les niveaux dans le sang et dans l’urine de 111 produits chimiques soupçonnés d’interférer avec la production naturelle et la distribution d’hormones dans l’organisme.

Cette étude conduite entre 1999 à 2008 sur 1.442 Américaines ménopausées est la première d’une telle ampleur à explorer la corrélation entre la ménopause et chacune de ces 111 substances chimiques. Aucune de ces femmes ne suivait d’hormonothérapie et n’avait subi une ablation des ovaires. Leur âge moyen était de 61 ans.

L’étude est publiée en ligne dans la revue scientifique américaine PLOS ONE. Quelque 15 produits ont été associés de manière significative à une ménopause précoce et à un déclin de l’activité ovarienne. Parmi eux on trouve 9 polychlorobiphényles (PCB), trois pesticides, deux phtalates: autant de produits utilisés dans les plastiques, détergents, produits pharmaceutiques, lotions, parfums, maquillage, vernis à ongles, savons liquide ou encore laques à cheveux. « Nos résultats suggèrent que la société devrait s’en inquiéter », met en garde le Dr Amber Cooper, professeur adjointe de gynécologie à la faculté de médecine de l’Université Washington à St Louis (Missouri), principal co-auteur.

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