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Stephan Streker: « Etre gentil, généreux et à l’écoute, ça me semble un beau programme »

Stephan Streker, 54 ans, cinéaste et consultant foot.

Qu’est-ce qu’un beau geste ?

Un geste désintéressé. Et qu’il vaut mieux maintenir dans la discrétion pour ne pas en obtenir les bénéfices faciles d’une publicité revendiquée.

Qu’avez-vous récemment fait pour vous-même ?

Ce n’est pas récent mais comme c’est toujours d’actualité : je pratique la méditation transcendantale. Comme David Lynch, Clint Eastwood, Paul McCartney ou Jerry Seinfeld, je souhaite à tout le monde d’en faire autant… même si je n’ai aucun goût pour le prosélytisme en la matière. Tout ce qui concerne la spiritualité est avant tout entre soi et soi.

Et pour votre entourage, privé ou professionnel ?

Je pense que mon objectif le plus élevé et le plus important à mes yeux est d’apporter joie et bonheur à ceux que j’aime et qui m’aiment. Etre gentil, généreux et à l’écoute, ça me semble un beau programme.

Et pour la société ?

Il y a un geste fort que j’ai posé mais, pour des questions de pudeur, je ne souhaite pas le partager en public. Sinon, je ne jette jamais rien par terre dans la rue. Et il m’arrive de ramasser ce que je n’ai pas jeté moi-même. Ce n’est pas grand-chose, je le reconnais, mais c’est déjà ça.

Quel beau geste avez-vous posé pour des gens qui ne vous aiment pas ou que vous n’aimez-pas ?

Idéalement, je pense qu’il vaut mieux ne pas agir ou réagir à leur égard. J’aimerais faire mienne en toutes circonstances la phrase suivante :  » Moi, quand on me cherche… on ne me trouve pas.  »

Qu’avez-vous lu, vu ou entendu récemment qui vous réconcilie avec la nature humaine ?

Je ne suis pas en dispute avec la nature humaine. Pas besoin de réconciliation, donc. Cela dit, j’ai lu par hasard ces quelques lignes non signées que j’aime bien :  » Chaque personne que tu rencontres livre un combat dont tu ne sais rien. Donc, sois gentil. Toujours.  »

Quel acte avez-vous posé dans votre vie et dont vous êtes le plus fier ?

Il y en a eu un auquel je songe immédiatement mais je ne souhaite pas le rendre public. Si fierté il y a, elle est de soi à soi. Sinon, et cela c’est public par définition, j’ai eu la chance de réaliser un long métrage, Noces, qui a visiblement inspiré beaucoup d’émotion sincère et profonde auprès de tellement de gens différents, dans le monde entier.  » Fier  » n’est pas tout à fait le mot. Heureux, disons.

Quel acte a-t-on posé à votre égard et qui a changé votre vie ?

J’ai des producteurs de cinéma qui ont fait de moi un cinéaste. Ce sont les mêmes depuis le tout début : Michaël Goldberg et Boris Van Gils. Ils croient en moi, me protègent et me guident. Je leur dois tout. Mais vraiment tout.

Qui vous inspire ?

Les artistes, en général et, plus particulièrement, les cinéastes. Je précise, par parenthèse que, pour moi, les grands footballeurs sont aussi des artistes.

Quelle est la dernière chose que vous ayez donnée ?

L’heure.

Selon vous, le monde irait mieux si…

On s’écoutait plus.

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