Plus de la moitié des jeunes témoins de cyber-harcèlement ne réagissent pas

(Belga) Plus de la moitié des jeunes (56,9%) ne réagissent pas lorsqu’ils sont témoins de cyber-harcèlement selon une étude menée par l’Université d’Anvers sur 2.333 jeunes Flamands. Un sur cinq dit ne pas intervenir par peur d’être harcelé à son tour, démontre aussi l’enquête.

Les chercheurs du groupe d’étude ‘Media & ICT’ au sein du département ‘Organisations & Société’ de l’Université d’Anvers ont interrogé, en octobre et en novembre, plus de 2.000 Flamands âgés de 9 à 16 ans. Les jeunes étaient invités à parler de leur expérience en cyber-harcèlement. Parmi eux, 11,1% ont avoué avoir harcelé quelqu’un lors des six derniers mois. Un nombre égal de jeunes s’est également dit être victime d’harcèlement. Selon les auteurs de l’enquête, un comportement d’harcèlement peut s’exprimer de différentes manières. « Sur Facebook, on peut, par exemple, taguer un nom injurieux sur une photo de classe ou écrire des commentaires négatifs. Dans les cas extrêmes, des films gênants sont parfois placés sur YouTube », a expliqué l’une des chercheuses. Les jeunes Flamands ne sont pas toujours prêts à aider les victimes de cyber-harcèlement. Environ un jeune sur trois interrogé (35,5 %) a déjà été témoin d’un harcèlement de ce type. Mais, seulement 45,5% tente d’intervenir contre 56,9% qui ne font rien, peut-on lire dans les résultats de l’enquête. Pour expliquer leur refus d’intervenir, les jeunes donnent le plus souvent comme explication la peur d’être ensuite aussi victime d’harcèlement, de ne pas se mêler des affaires des autres ou ne pas savoir quoi entreprendre. (MUA)

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