La Stadia de Google veut la peau de la PS4, entre autres. © getty images

Vive le cloud gaming

« La prochaine génération de consoles sera la dernière car le streaming sera à l’avenir plus accessible aux joueurs, qui ne devront plus acheter de gros hardware « , claironnait, en 2018, Yves Guillemot, le CEO d’Ubisoft. Un an après cette déclaration, le cloud gaming signe un come-back spectaculaire et devient le nouveau champ de bataille des géants de la tech. Lancée en novembre, la plateforme Stadia de Google veut ainsi la peau des PlayStation 4, Xbox One et Switch de Nintendo en proposant de jouer à des jeux (à acheter séparément de son abonnement) depuis ses serveurs.

Un blockbuster gourmand en ressources, comme l’imminent Cyberpunk 2027, se pratique ainsi d’une tablette à un vieux laptop, pourvus d’une bonne connexion Web. Car comme une vidéo YouTube, le jeu est streamé en direct sur un terminal connecté. Le nombre de plateformes jouables explose donc car l’obligation de puissance graphique s’efface. Les futurs services GeForce Now de nVidia, Project xCloud de Xbox ou encore le UPlay Plus qu’Ubisoft (disponible depuis le 3 septembre) capitalisent sur cette approche et suivent le PlayStation Now de Sony. Le service ouvert depuis trois ans offre un accès illimité à 800 jeux et revendique 700 000 utilisateurs. Un très petit chiffre face aux 98 millions de joueurs que compte Sony. Mais un énorme potentiel estimé par Ubisoft à cinq milliards de joueurs supplémentaires d’ici à dix ans.

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