Le procès de Salah Abdeslam a nécessité un dispositif de sécurité renforcé. © EMMANUEL DUNAND/belgaimage

Vingt ans requis contre Salah Abdeslam

Agressif, vieilli, irrespectueux, Salah Abdeslam a profité de l’audience du tribunal correctionnel de Bruxelles pour réciter le premier verset du Coran ( Al-Fatiha) et exciter le sentiment de victimisation des musulmans qui  » sont jugés et traités de la pire des manières  » et  » sans respect pour la présomption d’innocence « . Ensuite, il a refusé de répondre aux questions de la présidente. Lui et son complice, le Tunisien Sofien Ayari, sont soupçonnés d’avoir tiré sur des policiers venus inspecter un appartement qu’ils croyaient  » froid « , rue du Dries, à Forest, le 15 mars 2016. Dans leur fuite, les deux hommes ont abandonné une arme de guerre sur laquelle des traces ADN du Tunisien ont été relevées. Le parquet a requis vingt ans de prison. L’avocat de Salah Abdeslam, Sven Mary, devait plaider, le jeudi 8 février, en l’absence de son client. Présentes dans la salle, les associations de victimes des attentats de Paris et de Bruxelles n’attendaient pas grand-chose du fuyard des attentats de Paris, capturé à Molenbeek trois jours après l’assaut policier de Forest. Sa posture de  » martyr  » de la cause a suscité un certain dégoût.

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